mardi 27 juillet 2010

Caricatures


Mes dernières caricatures en date... Obama a été fait à l'école, pour la fameuse loge (une sorte d'examen), donc en environ huit heures. Le nain élyséen pour le plaisir, il y a deux semaines... Je n'avais sous la main qu'une coupure de journal de résolution très médiocre, d'où un risque d'imprécision de l'ensemble.

Muscardin


Encore un travail pour l'école (oui, il arrive en retard), qui m'avait bien plus, une étude documentaire d'animal à la gouache.
J'ai choisi le muscardin, ce joli rongeur de nos jardins que je n'ai jamais eu la chance d'observer. Il escalade les buissons et les arbustes, où il construit son nid, et se nourrit de baies.
La difficulté venait du fait qu'il fallait se servir d'une documentation photo sans recopier une posture en particulier. Le but est de ne pas risquer de problèmes de droits, et d'apprendre à créer ses propres images.

L'image est coupée (ça ne rentre pas dans le scanner). Je n'ai pas eu le temps de peindre le décor (c'était facultatif). Je me rattraperais la prochaine fois. Car il y aura surement des prochaines fois. Après tout, je rêvais de faire du dessin naturaliste quand j'étais au lycée!

dimanche 25 juillet 2010

Voyage à travers Amakna


Un voyage à travers les campagnes d'Amakna... Suivre la route jusqu'à sa fin, puis continuer à travers champs, toujours plus loin, vers l'horizon... Que fuyait-il? Que cherchait-il?






Tim ressassait ses souvenir de cette période évanouie. L'aventure à reculons. Cela avait duré quoi, deux mois, peut être trois? Pas grand chose au regard de vingt années d'existence. Quelques semaines de souffrance supplémentaire, où il avait joué le Sacrieur malgré lui, combattant des monstres qui ne lui avaient rien fait -mais ne tardaient pas à se rattraper-, usant ses bottes jusqu'à la trame, trébuchant sous le poids des bagages dans le sillage d'un Iop autoritaire et arrogant.

Alors, pourquoi cette nostalgie? Pourquoi regrettait-il la lumière et la rosée qui trempait ses vêtements au petit jour, la surprise d'un paysage au détour d'un tournant, l'inconfort et l'incertitude de savoir où l'on sera, demain? Et cette présence, à ses côtés, grâce à laquelle il n'était jamais seul?


Petite illustration autour de mon personnage de dofus, Tim Timore. J'ai essayé de donner une ambiance un peu nostalgique, avec des couleurs plus douces que ma palette habituelle.

lundi 5 juillet 2010

L'immeuble Yacoubian

Une autre petite illu pour finir.
C'est sensé être une couverture pour l'immeuble Yacoubian, un roman égyptien que j'ai beaucoup aimé. Les mains ensanglantées ne sont pas là pour faire allusion à un crime, mais à une tradition qui veut que lors des sacrifices de l'Aïd el Kebir on appose ses mains ensanglantées sur les maisons ou les voitures pour porter chance et prospérité. On peut voir des marques semblables un peu partout dans la ville du Caire, où se déroule l'action. C'est la survivance des anciennes coutumes, confrontée à l'islamisme, un des thèmes du livre... Evidemment, le caractère sombre et sanglant de l'image n'est pas là pour rien.
D'après le prof, l'action est trop banale pour intéresser le lecteur, et le dessin pas suffisant (comprenez le niveau de dessin) pour qu'une telle compo puisse passer. La coupure au milieu de l'image parasite la lecture, et le sang est trop présent, on pense forcément à un meurtre, donc plus à un policier.
Il n'y a pas de choix net entre un traitement graphique et un traitement réaliste. J'essayerais de m'en rappeler la prochaine fois...

Musée des moulages


Dessin de plâtre, ou comment essayer de faire des "croquis" graphiques à partir du décor et des moulages. L'occasion de tester des techniques variées, encre de chine, aquarelle, et un mélange de gouache et d'acrylique à droite.

Rêve et cauchemar: le chat noir

Illustrations réalisées pour le cours de dessin d'objet, d'après la nouvelle d'Edgar Poe, le chat noir.
La première représente une idyllique, rêvée de l'existence passée du personnage, tandis que la seconde illustre sa déchéance et sa folie à travers le cauchemar.
Encré au stylo à encre, et colorisé à l'aquarelle.

L'histoire est celle d'un homme des plus gentil, issu d'un milieu aisé, aimant sa femme et ses animaux de compagnie, en particulier son chat noir. Mais un jour, il tombe dans l'alcoolisme, qui le pervertit, lui fait perdre sa fortune et le transforme en un être profondément sadique. Un soir, par cruauté, il éborgne son chat. La présence de l'animal lui devient ensuite insupportable, tant et si bien qu'il le pend.
Pourtant, son absence finit par lui peser, et il découvre dans un bar un chat similaire, à l'exception d'une marque blanche sur le cou, qu'il adopte à son tour. Le félin développe à son égard une affection débordante, qui étouffe l'homme, et finit par lui faire haïr celui là même qu'il a pris avec lui. Cette antipathie se transforme en terreur lorsqu'il s'aperçoit que la tâche blanche prend peu à peu forme, se rapprochant de celle du gibet. Dès lors le harcèlement du chat devient une vraie torture, augmentant encore la méchanceté de l'alcoolique. Un jour qu'il se décide enfin à tuer l'animal, sa femme s'interpose entre le chat et la hache. Fou de rage, l'homme fend en deux le crâne de sa femme, et le chat s'enfuit. Il cherche ensuite le moyen de dissimuler son crime, et trouve comme parfait stratagème d'emmurer le corps dans sa cave. Rassuré, il dort sans peine pour la première fois depuis des mois, malgré son meurtre horrible. Il mène les gendarmes en bateau, leur faisant même visiter la cave, quand un cri atroce retentit, sortant du mur même derrière lequel est dissimulé le cadavre. Alertés, les autorités découvrent ainsi son forfait: sur la tête de sa femme morte, le chat noir est hérissé, emmuré dans le même temps...

Le prix d'une passe


Voilà la dernière BD réalisée cette année scolaire, sujet quasi libre, puisque l'on adaptait le scénario d'un camarade. L'auteur de cette sulfureuse histoire est Léa, mais je sais bien qu'elle l'a faite pour moi, alors j'assume.
Y a un problème de cohérence qui fait que la moitié des personnes ne comprennent pas le sens de la BD, c'est très regrettable... Sans doute à cause du nom respect de l'unité de temps et de lieu. Enfin, c'est des erreurs que l'on apprend...